mercredi 9 décembre 2009

"L'écologie, ou l'approche décomplexée des jeunes de l'UMP face à un enjeu mondial majeur"

« L'environnement est une conviction ! » déclarait il y a quelques jours le Président de la République devant les cadres de l'UMP réunis en Conseil National aux Docks d'Aubervilliers.

L’écologie n’est pas et ne doit pas être l’affaire de quelques uns, mais représente au contraire un sujet global affectant chaque individu.

C'est pourquoi les Jeunes Populaires, à l'image du Président de la République et du Gouvernement de François FILLON, ont souhaité s'emparer du débat sur la protection de l'environnement lors de leur avant dernier café politique de l'année qui se déroulait à Chagny (4ème circonscription).

L'actualité de ces derniers mois a en effet tordu le cou aux idées préconçues de ceux qui croyaient encore que l'écologie était une préoccupation dont seuls les partis "dits de gauche" pouvaient se prévaloir.

La création d’un ministère d’Etat à l’écologie en 2007 par le Président de la République Nicolas Sarkozy marquait déjà sa volonté d’aborder sans tabou mais avec réalisme un thème fondamental pour nos sociétés contemporaines.

A l'aube du sommet de l’ONU sur le réchauffement climatique qui se tient actuellement à Copenhague, les Jeunes Populaires ont souhaité revenir sur les enjeux de ce rendez-vous capital.

Car le sommet de Copenhague s'inscrit d'abord dans le prolongement du protocole de Kyoto, amorcé en 1990 et ratifié par près de 172 pays.

Le protocole de Kyoto prévoyait en son temps une réduction de près de 6,5% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale par rapport au niveau du début des années 90.

Ce protocole arrivant à échéance en 2012, il paraissait indispensable de revenir autour de la table des négociations afin d’élaborer un nouveau traité conférant de nouveaux objectifs à l'ensemble de la communauté internationale.

Deux grands axes de réflexion serviront de base aux discussions de Copenhague :

- dans un premier temps, la fixation de nouveaux objectifs de réductions pour l’ensemble des Etats;

- dans un second temps, la négociation de l’aide financière que les pays riches se devront de dégager pour aider les pays pauvres dans cet effort qui devra se garder, autant que possible, de pénaliser leur développement.

L’Europe se présente à cette réunion dans une position de force grâce à son paquet énergie-climat adopté sous la présidence française de l’Union Européenne. De plus, le consensualisme qu’elle propose concernant les taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre confortera sa position.

Quatre écueils devront, en tout état de cause, être dépassés afin que la légitimité de l’acte puisse être reconnue : le clivage Nord / Sud, les dissensions au sein de l'Union Européenne (notamment quant au niveau de l’aide qui sera accordée aux pays pauvres), le manque d’engagement des Etats-Unis (véritable sclérose au sein du processus) ainsi que les quelques divergences d'opinions au sein de la communauté scientifique.

La France aborde quant à elle ce sommet de Copenhague avec un rôle de tout premier ordre sur l’échiquier des négociations, puisque déjà en avance par rapport aux objectifs fixés par le protocole de Kyoto.

Sous l’impulsion de la majorité présidentielle, on a pu observer dans l’Hexagone la mise en place d’une politique écologique pragmatique, ambitieuse et surtout concrète (Grenelle de l’environnement, instauration d’une taxe carbone, prime à la casse, bonus/malus écologique...).

La gauche n'a donc pas le monopole de l'écologie, loin s'en faut.

Dans les rangs de l'UMP, on plaide pour une croissance verte, et certainement pas pour une décroissance qui aurait des effets dramatiques dans les pays les plus défavorisés du globe.

Ecologie et modernité ne sont pas forcément antinomiques.

Construction de bâtiments HQE (Haute qualité environnementale), de véhicules électriques ou peu polluants, production d'énergie propre (éolienne ou solaire notamment)… : autant de domaines vers lesquels il conviendra d'inciter nos compatriotes, avantages financiers à la clé si nécessaire.

Un investissement massif dans la recherche pour l’environnement devra également faire partie des engagements à court terme. Il est d'ailleurs prévu en la matière d'engager près de 1,2 milliards d’euros supplémentaires sur 4 ans.

L’écologie doit pas être considérée comme une idéologie abstraite et « sympathique », mais bel et bien comme un enjeu majeur de notre monde actuel, intimement liée aux réalités environnementales et économiques de celui-ci.

C'est donc avec force et conviction que les Jeunes Populaires défendent aujourd'hui cette vision moderne et réaliste de l'écologie.